Rénovation énergétique de sa maison en 2020

Rénovation énergétique de sa maison en 2020

Aujourd’hui, il est fréquent de voir des foyers français qui ont décidé de procéder à une rénovation de leur maison en cette nouvelle année 2020. Ceux-ci ne désirent rien d’autre que de meilleures performances au plan énergétique et un confort thermique inédit. Voici tout ce qu’il faut sur l’aide à la rénovation énergétique en cette nouvelle année. Commençons par définir ce qu’est l’aide à la rénovation énergétique avant d’aborder les questions qui vous préoccupent le plus.

Qu’est-ce que l’aide à la rénovation énergétique ?

L’aide à la rénovation énergétique doit sa naissance à la fusion entre le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) et l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH). C’est une bonne formule d’aide qui vient en appui à un type particulier de personne. En 2020, les toutes premières aides (ou crédits d’impôt à la rénovation énergétique) seront attribuées : c’est-à-dire versées à partir du mois d’avril afin de financer vos projets éligibles.

Qui est concerné par la nouvelle réforme sur la rénovation énergétique ?

La nouvelle réforme sur la rénovation énergétique concerne les ménages aux revenus modestes. Certains vous diront que les revenus dont il s’agit doivent être plus que modestes. Ces ménages doivent être en quête d’accomplir des travaux d’optimisation des performances énergétiques pour le mode de chauffage ou celui de l’isolement du logement. Elle est parfois désignée par le surnom : MaPrimeRénov. L’attribution de ce type d’aide est faite sous certaines conditions de ressources. On peut s’interroger sur les plafonds des ressources.

Quels sont les plafonds de ressource retenus pour les aides ?

En ce qui concerne le montant attribué et l’attribution, les deux sont fonction des plafonds de ressources établis. C’est suivant le lieu d’habitation et la composition du foyer. Cependant, le taux de crédit d’impôt est compris entre 15 % et 50 % appliqués sur le montant des dépenses engagées et ceci en fonction de leur nature. Le plafond est maintenu à 8 000 € pour un seul individu, mais le double (16 000 €) pour un couple en imposition commune.

Quels types de travaux de rénovations sont concernés par la nouvelle réforme

Les travaux doivent être éligibles pour bénéficier de l’aide MaPrimeRénov tels que : l’isolation des pignons (murs en façade), celle des plafonds de combles et des rampants de toitures, celle des toitures-terrasses et des parois vitrées (quand vous aurez à remplacer du simple vitrage). Et ce n’est pas tout. Il peut s’agir aussi de la pose d’un équipement de chauffage ou de fourniture d’eau chaude sanitaire qui fonctionne avec l’énergie renouvelable (bois, énergie solaire thermique, biomasse).

Systèmes de chauffage

Sur le plan des rénovations (au niveau des systèmes de chauffage), vous pouvez démarrer la mise en œuvre des travaux une fois votre dossier est envoyé. Ils concernent l’installation de pompe à chaleur que ce soit sol/sol, sol/eau, eau/eau ou eau/air. Il y a de même le raccordement à un réseau de froid ou de chaleur qui fonctionne à base d’énergies renouvelables. Par exemple : l’installation de chauffe-eau thermodynamique et des chaudières gaz à condensation utilisant de la vapeur d’eau.

Isolation des combles

C’est la toute première étape qui est assez simple et peu onéreuse, mais donne des économies énergétiques très considérables. Avec l’isolation des combles, vous réduisez de 30 % les pertes de chaleur au niveau de votre logement et plus précisément ceux qui se font à travers la toiture. C’est un choix de rénovation énergétique a priori. C’est de loin l’isolation qui vous permet de faire plus d’économie d’énergie. Elle permet d’économiser 50 € par mètre carré et se place comme la meilleure solution pour vite rentabiliser. Vous ne pouvez pas procéder à une isolation des combles sans évoquer les ponts thermiques structuraux qui se situent au niveau des articulations principales de la maison (planchers, façades, toiture, etc.). On en retrouve au niveau des loggias, des portes et bien sûr des fenêtres.

Aides aux changements des fenêtres

Au cours d’une rénovation, l’objectif premier est d’isoler son logement pour éviter toute forme de pertes thermiques. À moins que vous ne sachiez pas que l’énergie non consommée est moins chère. Le double vitrage au niveau des fenêtres vous permet de faire d’énormes économies énergétiques dans le temps, car les fenêtres sont les lieux par excellence où l’on enregistre plus de pertes d’énergie.

Le plafond de crédit d’impôt pour les fenêtres est fixé à 100 € par fenêtre soit 15 %. En matière de changements ici, il faut remplacer les fenêtres par d’autres qui ont un système d’isolation renforcée. Vous pouvez également poser un survitrage sur les fenêtres qui étaient là. Les performances d’une fenêtre sont indissociables de deux caractéristiques qui en disent long sur elle. Il s’agit du coefficient de transmission thermique globale de la fenêtre Uw et du coefficient de transmission thermique de la vitre Ug. Le premier indique la capacité de la fenêtre à véhiculer la chaleur tandis que le second informe sur la capacité de la vitre à véhiculer la chaleur.

Autres travaux de rénovation énergétique

Les travaux considèrent les rénovations thermiques. Même si vous êtes confronté à un problème sérieux d’humidité, les travaux seront pris en compte quand il sera question d’installer une VMC à flux double hygroréglable ou autogérable. Par contre, il est impossible de prétendre à l’aide à la rénovation énergétique avec des projets couverts à 100 % par les certificats d’économie d’énergie en vue d’une réduction d’impôt. Par exemple, l’isolation des combles se fait à 1 euro.

Comment bénéficier de l'aide à la rénovation ?

Vous aurez à faire une demande de prime Effy avant toute forme de dépôt de demande d’aide à la rénovation énergétique. Ainsi, vous pourrez transmettre plusieurs choses à la fois : il s’agit de vos informations fiscales, vos informations identitaires, le devis des travaux effectués par votre partenaire RGE et sélectionnés par Effy et bien d’autres informations décisives. Pour bénéficier de cette aide, le logement dont il sera question doit être achevé depuis deux ans au moins. C’est tout !